Un peu de matrimoine

Publié le par Fabienne Sartori

Un peu de matrimoine

À l’heure où la presse s’extasie devant le déménagement, pour restauration, de la statue Nimeno II, installée jusqu’à présent sur le parvis des Arènes, il faudrait remettre en lumière un patrimoine pratiquement oublié et quelquefois dégradé, quand il n’est pas tout simplement en voie de disparition. Petit coup de projecteur sur une figure nîmoise dont les œuvres ont marqué la ville de Nîmes et sa région. Paule Pascal, sculptrice née en 1932 à Nîmes, reçue à 15 ans à l’École des Beaux-Arts, elle poursuit sa formation à Paris sur le conseil de son professeur, l’architecte Armand Pellier. À l’École des Beaux-Arts de Paris, elle suit l’enseignement d’un élève d’Aristide Maillol, Marcel Gimond. À son retour à Nîmes, ses œuvres sculptées et décoratives conçues en collaboration avec des architectes, marquent le paysage de la région. Utilisant la pierre du Pont du Gard et le moulage du béton, elle réalisera un grand nombre de commandes publiques, des fontaines et des murs décoratifs sculptés, des œuvres du 1% artistique pour les établissements scolaires. Avec Joseph Massota, elle participe à la décoration de la Maison de l’Agriculture (Photo). Elle participe aussi au programme décoratif de l'église Saint-Dominique au Chemin bas d'Avignon.

On ne perçoit pas toujours aujourd’hui le modernisme de ces artistes et architectes des années 1960-1970 qui rêvaient de mêler l’art à la vie, en proposant de belles rencontres esthétiques, au passant ordinaire, au coin de la rue, et dans la cour des écoles.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article